Nous arrivons au terme du regard simple et très partiel que j’ai voulu poser sur les 10 YAMAS et NIYAMAS qui sont dans les écrits des YOGA SUTRA de PATANJALI les 2 premiers membres du yoga qui en compte huit, j’y reviendrai dans mes prochains prochains articles.
S’initier au yoga c’est commencer par connaître les yamas et niyamas, règles de vie par rapport à soi-même et comportements indispensables vis avis des autres.
En relisant, en écrivant, je ne peux m’empêcher de penser au regard de la situation que l’humanité vit, confinée, stressée, dans le questionnement, l’incompréhension et la douleur, combien ces pensées profondes écrites il y des milliers d’années sont d’une troublante actualité en répondant à tant de question posée par ce drame.
Cinquième et dernier NIYAMA que je vous propose de découvrir ou redécouvrir :
ISHVARA PRANIDHANA que l’ont peu traduire par : « l’abandon à quelque chose de plus grand que soi »
Dans les textes de Patanjali cet abandon de soi se fait au Divin, à Dieu, telle une offrande.
Pratiquer le yoga c’est prendre conscience que nos réflexions, nos ressentis, nos sensations, nos postures, sont aussi une expérience spirituelle créant un lien entre « MOI » et tout le reste, l’univers, la nature, le Divin.
Divin que chacun incarne comme il l’entend, avec son histoire, son éducation, sa culture et ses convictions.
Dans la pratique, sur son tapis, Ishvara Pranidhana nous guide à ne pas rester attaché à quelconques prouesses physiques, à son corps, mais à se connecter à plus grand que soi, c’est le sens même du yoga, créer l’union à l’intérieur de soi et autour de soi.
N’est-il pas vrai que chaque pratiquant a vécu au moins une fois, ce merveilleux sentiment d’oubli de soi en se trouvant dans la posture ou pendant un exercice de respiration ?
C’est pour moi la voie vers la liberté.
La question de savoir à qui cette offrande a été faite devient alors totalement personnelle ❤️.