Le terme “yogi/yogini” évoque toutes sortes de fantasmes surprenant, ils sont tour à tour associés à des ermites vivant reclus au fin fond de l’Inde où sous une yourte dans le Gers (région que j’adore) le corps enduit de cendres ayant pour seul repas des graines germées… L’ignorance mène décidément à tout.
Dans le cadre de mon travail d’enseignante, je lis beaucoup, j’échange avec d’autres professeurs, je participe à des conférences, à des class on-line et c’est vrai que cette période de confinement est très propice à toutes ces rencontres, à cet approfondissement de ma culture personnelle et à l’introspection.
J’ai besoin de progresser pour mieux partager, mieux communiquer. L’apprentissage du yoga donne un sens à ce que je fais tous les jours dans ma vie et guide mon projet pédagogique.
L’improvisation n’est pas vraiment mon domaine et j’essaie autant que possible de justifier mon travail par des faits plutôt que par des croyances.
J’ai bien conscience de n’être qu’au début du chemin me permettant, un jour peut-être, d’être une yogini accomplie, une professeure donnant de la joie, de l’envie, du progrès et de la sécurité à ses élèves, la femme de toute une vie de l’homme que j’aime, la mère que j’ai toujours voulu être.. Cette construction personnelle est mon aspiration, tournée vers les autres pour mon plus grand bonheur et je l’espère une contribution à une image plus réaliste des yogis et yoginis de notre temps ❤️.
